La Chambre du Commerce et de l’Industrie ou CCI est un organisme public chargé de soutenir et d’accompagner les entreprises françaises. Son rôle est de représenter l’intérêt des acteurs du secteur privé axés dans l’industrialisation, la commercialisation et les services. La CCI exerce plusieurs missions dont l’objectif est d’accompagner les auto-entrepreneurs dans l’exercice et la promotion de leurs activités.
Chambre du Commerce et de l’Industrie : le CFE des auto-entrepreneurs commerçants
La CCI peut être assimilée au CFE ou Centre de Formalités des Entreprises. Non seulement cette structure accompagne les auto-entrepreneurs commerçants, mais elle facilite également les procédures juridiques et administratives.
La Chambre du Commerce et de l’Industrie joue plusieurs propose de nombreuses prestations :
- Un accompagnement personnalisé : la CCI se trouve à la tête d’un observatoire permanent axé sur l’aide aux auto-entrepreneurs. Cela lui permet d’offrir un accompagnement personnalité pour différents types de projets. Ceux-ci incluent la création, la cession ou encore la reprise d’un projet.
- Une formation : la CCI organise régulièrement des salons, des ateliers, ou encore des séminaires pour aider les créateurs de projet à promouvoir leurs activités. À noter que la chambre gère une centaine d’écoles supérieures où des diplômes sont délivrés. Elles présentent l’avantage de mettre leurs diplômés en relation avec des entreprises partenaires.
- Une extension nationale et internationale : la CCI soutient les micro-entreprises désirant se développer à l’échelle nationale, voire internationale. Elle fournit des ressources leur permettant de s’étendre et se développer, à savoir un suivi, des contacts, des conseils et des renseignements.
- Une amélioration et un perfectionnement : des conseillers spécialisés dans l’innovation composent l’équipe travaillant au sein de la CCI. Leur mission est d’aider les start-ups à s’améliorer et se démarquer. Ils fournissent des conseils, des méthodes et des contacts.
- Un contrôle de documents : les dossiers transférés à des organismes font l’objet d’une vérification. Ceux-ci peuvent être retournés si des pièces justificatives manquent ou s’ils sont incomplets.
Les auto-entrepreneurs concernés par la CCI
La Chambre du Commerce et de l’Industrie possède un réseau important avec plusieurs millions d’entreprises qui y font appel tout au long de l’année. À la tête de ces dernières se trouvent des auto-entrepreneurs formés par des écoles supérieures partenaires. Ils y apprennent comment créer sa micro-entreprise. Ils sont accompagnés et conseillés dans leur objectif pour promouvoir leurs activités. À noter que la chambre détient un budget de plusieurs milliards d’euros.
Les micro-entrepreneurs concernés par la CCI sont ceux opérant dans le domaine du commerce. Ils sont enregistrés au RCS ou Registre du Commerce et des Sociétés.
Leurs activités sont axées autour des activités suivantes :
- La vente et l’achat de produits et de denrées : ce sont les cafés, les fast-foods, les restaurants ou encore les brasseries. Les clients consomment les produits sur place ou non.
- Les prestations de services commerciaux : ce sont les établissements d’hébergement tels que les hôtels, les appartements ou encore les auberges.
Les démarches à faire pour les auto-entrepreneurs auprès de la CCI
Il faut accomplir plusieurs démarches auprès de la CCI pour devenir auto-entrepreneur. Le futur micro-entrepreneur commence par déclarer son statut en s’inscrivant au Registre du Commerce et des Sociétés. Il définit son activité, à savoir la vente/achat ou la prestation de services commerciaux. Cette opération lui permet d’obtenir une attestation d’immatriculation.
Voici globalement les démarches à effectuer, depuis la création jusqu’à la cession d’une entreprise auprès de la CCI :
- Se rendre à la chambre pour se renseigner du dossier à fournir pour devenir micro-entrepreneur ;
- Procéder aux formalités relatives à la demande de la création de la micro-entreprise ;
- Déposer une requête dans le but d’obtenir une aide, en cas de reprise d’activité ;
- Préparer un dossier pour trouver un soutien en cas de chômage technique ;
- Réaliser les procédures relatives à la modification de son statut, notamment un changement du dirigeant ou du capital ;
- Entamer les démarches liées à la cession des activités, notamment une liquidation ou encore une radiation ;
- Déclarer l’évolution de son auto-entreprise, à savoir une extension, un changement d’adresse, une modification du nom commercial, ou encore un partenariat avec un collaborateur.
