Tout autoentrepreneur a besoin de savoir comment calculer son salaire. En tant qu’autoentrepreneur qui vient de lancer son activité, vous souhaitez naturellement savoir à combien vont s’élever vos revenus. La spécificité et l’intérêt du régime d’autoentrepreneur est la grande liberté qu’il vous offre dans la fixation de votre rémunération.
Toutefois, certains éléments sont à garder en tête avant de fixer vos tarifs et de calculer vos revenus. Besoin d’aide pour la gestion de votre micro-entreprise ? Hello my business vous explique comment calculer vos revenus en tant qu’autoentrepreneur.
L’autoentrepreneur ne perçoit pas de salaire, mais un revenu
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un bref rappel s’impose : en tant qu’autoentrepreneur, vous n’êtes pas salarié, mais tirez un bénéfice de votre activité. Or seuls les salariés, parce qu’ils ont conclu un contrat de travail, bénéficient d’un salaire à proprement parler. C’est la raison pour laquelle un autoentrepreneur ne peut pas avoir de fiche de paie, ou de bulletin de salaire.
Vous aurez pourtant parfois à justifier de votre niveau de vie, ou de vos entrées d’argent (lorsque vous souhaiterez louer un appartement, ou obtenir un prêt par exemple). Pour pallier à cette absence de bulletin de salaire, il vous est heureusement possible de présenter un certain nombre de documents justificatifs de vos revenus.
En effet, à la place d’un bulletin de salaire, un autoentrepreneur peut tout à fait présenter un extrait de sa déclaration d’impôt sur le revenu, et surtout de son avis d’imposition, pour justifier de ses revenus. Il est également possible d’utiliser les justificatifs de déclaration de chiffre d’affaires, auprès de l’URSSAF.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]👉En tant qu’autoentrepreneur, veillez toujours à conserver tous les documents mentionnant votre revenu qui vous sont adressés. Ceux-ci pourront vous être utiles dans votre vie quotidienne.[/su_note]
Comment calculer ses revenus en tant qu’autoentrepreneur ?
La libre fixation des tarifs par l’autoentrepreneur
L’un des avantages majeurs présenté par le régime d’autoentrepreneur est la grande liberté qu’il vous offre. Cette liberté s’exerce notamment dans la fixation de vos tarifs. En effet, c’est l’autoentrepreneur lui-même qui fixe librement son niveau de revenu en fonction de ses tarifs, qu’il négocie auprès de ses clients.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Bien entendu, vous ne pouvez pas fixer vos tarifs de manière totalement arbitraire : les prix que vous pratiquez doivent être en lien avec votre expertise, votre expérience et avec la concurrence dans votre secteur d’activité. Il est donc intéressant de réaliser une étude de marché avant de fixer vos tarifs (et donc de calculer vos revenus). [/su_note]
Avant de fixer vos tarifs, et pour calculer vos revenus de la manière la plus réaliste possible, il est également nécessaire de tenir compte d’un certain nombre de paramètres, parmi lesquels :
- Vous devez en premier lieu faire entrer dans vos données de calcul tout le matériel que vous avez dû acheter pour mener votre activité.
- De plus, en tant qu’autoentrepreneur, vous ne pouvez pas forcément facturer tout le temps que vous utilisez à travailler. Même si vos tâches administratives ou la prospection de vos futurs clients vous prend énormément de temps, vous ne pourrez pas ensuite facturer ces heures à vos clients. Vous devez donc penser à inclure ce temps dans votre calcul.
- De même, vous devez, pour fixer vos revenus, prendre en compte les congés que vous souhaitez prendre. En effet, pendant ces périodes, vous ne générerez aucun revenu, ou presque.
Le calcul du revenu réel de l’autoentrepreneur
On pourrait penser à première vue que votre revenu d’autoentrepreneur correspond au chiffre d’affaires réalisé par votre microentreprise. Cela n’est que partiellement vrai : le chiffre d’affaires représente uniquement le total des ventes réalisées sur une certaine période. Toutefois, en tant qu’autoentrepreneur, vos revenus dépendent de votre chiffre d’affaires. Il faut ensuite lui soustraire toutes les charges que vous avez à payer.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Pour connaitre quel est le revenu exact perçu par votre microentreprise, il vous est possible d’établir un compte de résultat simplifié ou un bilan de trésorerie.[/su_note]
📌 Pour calculer vos revenus d’autoentrepreneur, vous devez donc partir du chiffre d’affaires encaissé par votre microentreprise (autrement dit, les recettes), avant d’en déduire toutes les charges sociales et fiscales, mais aussi le coût des marchandises, votre loyer, la taxe professionnelle, et toutes les autres charges fixes ou variables.
Le résultat de cette opération est ce que l’on appelle le revenu réel de l’autoentrepreneur. En plus de ce revenu réel dégagé par votre activité, vous pouvez également, en tant qu’autoentrepreneur, bénéficier du Revenu de Solidarité Active (RSA).
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Faire le calcul de votre revenu réel est indispensable afin de vérifier la rentabilité de votre microentreprise. Pour le réaliser, il vous faudra donc établir soigneusement la liste de toutes les charges liées à votre activité.[/su_note]
Quel est le montant des cotisations sociales ?
En effet, en tant qu’autoentrepreneur, vous devrez notamment vous acquitter de cotisations sociales. Le montant de ces dernières diffère selon votre domaine d’activité :
• En matière de vente de marchandises, les cotisations sociales sont de 12,8% de votre chiffre d’affaires, auxquelles il faut ajouter 0,1% de cotisation pour la formation professionnelle (CFP). Le total est donc de 12,9%.
• En matière de prestation de services artisanaux, les cotisations sociales s’élèvent à 22% de votre chiffre d’affaires, et la CFP à 0,3%. Le prélèvement total est donc de 22,3%.
• Enfin, la situation est la similaire en matière de prestation de services, la seule différence étant que la CFP est de 0,2%. Le total sur le chiffre d’affaires est donc de 22,2%.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Pour réduire vos charges sociales durant vos premières années d’activité, vous pouvez réaliser une demande d’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE). Pensez seulement à vérifier que vous remplissez bien toutes les conditions d’éligibilité pour l’obtenir.[/su_note]
En plus de ces cotisations, vous êtes également soumis à l’impôt sur le revenu. Bien sûr, vous ne devrez vous en acquitter que si le montant de vos revenus le justifie. En effet, sous un certain seuil, vous n’êtes pas imposable.
Dans la plupart des cas, les autoentrepreneurs préfèrent opter pour le paiement libératoire de l’impôt sur le revenu. Cette option présente l’avantage de faciliter les procédures, et d’éviter d’augmenter la déclaration de revenu au moment de l’impôt sur le revenu.
Vous pouvez également opter pour un prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu (1% pour la vente de marchandises, 1,7% pour les services artisanaux, et 2,2% pour la prestation de services). Vous devrez alors déclarer les revenus de votre activité au moment de la déclaration de revenus. Dans ce cas, vous serez imposé selon votre barème d’impôt sur le revenu.
Il est donc nécessaire de réfléchir à l’option la plus avantageuse vis-à-vis de votre situation personnelle. En effet, dans le cas du prélèvement libératoire, les revenus supplémentaires peuvent vous faire basculer dans la tranche supérieure d’impôt sur le revenu. Il faut donc peser le pour et le contre avant d’opter pour l’une des deux solutions.
La fixation du revenu n’est pas tout à fait libre : attention aux plafonds de revenus !
Avant de fixer sa rémunération d’autoentrepreneur, il convient d’avoir en tête que des plafonds existent en la matière. En effet, depuis le 1er janvier 2018, deux plafonds doivent être respectés par tout autoentrepreneur. Le dépassement de l’un d’eux peut avoir des conséquences importantes (notamment sur le plan financier).
Le premier plafond applicable aux autoentrepreneurs est celui de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il est fixé comme suit à l’article 293B du Code Général des Impôts pour l’année 2020 :
- Pour les activités de ventes : 85 800 € de CA HT/an
- Pour les activités de prestations de services : 34 400 € de CA HT/an
- Enfin, pour les activités mixtes (prestations de services et ventes) : 85 800 € de CA HT/an maximum dont 34 400 € maximum en prestations de services
Si un autoentrepreneur dépasse ces plafonds, il devra s’acquitter de la taxe sur la valeur ajoutée auprès de l’administration fiscale.
Le second plafond à avoir en tête en tant qu’autoentrepreneur est celui du plafond du statut d’autoentrepreneur. En effet, vous serez radié du statut d’autoentrepreneur dans le cas où votre chiffre d’affaires dépasse :
- Pour les activités de ventes et d’hébergements (hors locations meublées) : 176 200 € HT/an
- Pour les activités de prestations de services et locations meublées : 72 500 € HT/an
- Et pour les activités mixtes (prestations de services et ventes) : 176 200 € de CA HT/an maximum dont 72 500 € maximum en prestations de services.
En conclusion, en tant qu’autoentrepreneur, vous pouvez fixer librement votre rémunération. Toutefois, vous devez garder en tête l’ensemble des charges qui pèsent sur vous, ainsi que les plafonds auxquels vous êtes soumis, pour pouvoir calculer vos revenus d’autoentrepreneur le plus justement possible.
Comment calculer son salaire quand on est autoentrepreneur
Tout autoentrepreneur a besoin de savoir comment calculer son salaire. En tant qu’autoentrepreneur qui vient de lancer son activité, vous souhaitez naturellement savoir à combien vont s’élever vos revenus. La spécificité et l’intérêt du régime d’autoentrepreneur est la grande liberté qu’il vous offre dans la fixation de votre rémunération.
Toutefois, certains éléments sont à garder en tête avant de fixer vos tarifs et de calculer vos revenus. Besoin d’aide pour la gestion de votre micro-entreprise ? Hello my business vous explique comment calculer vos revenus en tant qu’autoentrepreneur.
L’autoentrepreneur ne perçoit pas de salaire, mais un revenu
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un bref rappel s’impose : en tant qu’autoentrepreneur, vous n’êtes pas salarié, mais tirez un bénéfice de votre activité. Or seuls les salariés, parce qu’ils ont conclu un contrat de travail, bénéficient d’un salaire à proprement parler. C’est la raison pour laquelle un autoentrepreneur ne peut pas avoir de fiche de paie, ou de bulletin de salaire.
Vous aurez pourtant parfois à justifier de votre niveau de vie, ou de vos entrées d’argent (lorsque vous souhaiterez louer un appartement, ou obtenir un prêt par exemple). Pour pallier à cette absence de bulletin de salaire, il vous est heureusement possible de présenter un certain nombre de documents justificatifs de vos revenus.
En effet, à la place d’un bulletin de salaire, un autoentrepreneur peut tout à fait présenter un extrait de sa déclaration d’impôt sur le revenu, et surtout de son avis d’imposition, pour justifier de ses revenus. Il est également possible d’utiliser les justificatifs de déclaration de chiffre d’affaires, auprès de l’URSSAF.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]👉En tant qu’autoentrepreneur, veillez toujours à conserver tous les documents mentionnant votre revenu qui vous sont adressés. Ceux-ci pourront vous être utiles dans votre vie quotidienne.[/su_note]
Comment calculer ses revenus en tant qu’autoentrepreneur ?
La libre fixation des tarifs par l’autoentrepreneur
L’un des avantages majeurs présenté par le régime d’autoentrepreneur est la grande liberté qu’il vous offre. Cette liberté s’exerce notamment dans la fixation de vos tarifs. En effet, c’est l’autoentrepreneur lui-même qui fixe librement son niveau de revenu en fonction de ses tarifs, qu’il négocie auprès de ses clients.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Bien entendu, vous ne pouvez pas fixer vos tarifs de manière totalement arbitraire : les prix que vous pratiquez doivent être en lien avec votre expertise, votre expérience et avec la concurrence dans votre secteur d’activité. Il est donc intéressant de réaliser une étude de marché avant de fixer vos tarifs (et donc de calculer vos revenus). [/su_note]
Avant de fixer vos tarifs, et pour calculer vos revenus de la manière la plus réaliste possible, il est également nécessaire de tenir compte d’un certain nombre de paramètres, parmi lesquels :
Le calcul du revenu réel de l’autoentrepreneur
On pourrait penser à première vue que votre revenu d’autoentrepreneur correspond au chiffre d’affaires réalisé par votre microentreprise. Cela n’est que partiellement vrai : le chiffre d’affaires représente uniquement le total des ventes réalisées sur une certaine période. Toutefois, en tant qu’autoentrepreneur, vos revenus dépendent de votre chiffre d’affaires. Il faut ensuite lui soustraire toutes les charges que vous avez à payer.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Pour connaitre quel est le revenu exact perçu par votre microentreprise, il vous est possible d’établir un compte de résultat simplifié ou un bilan de trésorerie.[/su_note]
📌 Pour calculer vos revenus d’autoentrepreneur, vous devez donc partir du chiffre d’affaires encaissé par votre microentreprise (autrement dit, les recettes), avant d’en déduire toutes les charges sociales et fiscales, mais aussi le coût des marchandises, votre loyer, la taxe professionnelle, et toutes les autres charges fixes ou variables.
Le résultat de cette opération est ce que l’on appelle le revenu réel de l’autoentrepreneur. En plus de ce revenu réel dégagé par votre activité, vous pouvez également, en tant qu’autoentrepreneur, bénéficier du Revenu de Solidarité Active (RSA).
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Faire le calcul de votre revenu réel est indispensable afin de vérifier la rentabilité de votre microentreprise. Pour le réaliser, il vous faudra donc établir soigneusement la liste de toutes les charges liées à votre activité.[/su_note]
Quel est le montant des cotisations sociales ?
En effet, en tant qu’autoentrepreneur, vous devrez notamment vous acquitter de cotisations sociales. Le montant de ces dernières diffère selon votre domaine d’activité :
• En matière de vente de marchandises, les cotisations sociales sont de 12,8% de votre chiffre d’affaires, auxquelles il faut ajouter 0,1% de cotisation pour la formation professionnelle (CFP). Le total est donc de 12,9%.
• En matière de prestation de services artisanaux, les cotisations sociales s’élèvent à 22% de votre chiffre d’affaires, et la CFP à 0,3%. Le prélèvement total est donc de 22,3%.
• Enfin, la situation est la similaire en matière de prestation de services, la seule différence étant que la CFP est de 0,2%. Le total sur le chiffre d’affaires est donc de 22,2%.
[su_note note_color=”#FF6776″ radius=”12″]Pour réduire vos charges sociales durant vos premières années d’activité, vous pouvez réaliser une demande d’Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise (ACRE). Pensez seulement à vérifier que vous remplissez bien toutes les conditions d’éligibilité pour l’obtenir.[/su_note]
En plus de ces cotisations, vous êtes également soumis à l’impôt sur le revenu. Bien sûr, vous ne devrez vous en acquitter que si le montant de vos revenus le justifie. En effet, sous un certain seuil, vous n’êtes pas imposable.
Dans la plupart des cas, les autoentrepreneurs préfèrent opter pour le paiement libératoire de l’impôt sur le revenu. Cette option présente l’avantage de faciliter les procédures, et d’éviter d’augmenter la déclaration de revenu au moment de l’impôt sur le revenu.
Vous pouvez également opter pour un prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu (1% pour la vente de marchandises, 1,7% pour les services artisanaux, et 2,2% pour la prestation de services). Vous devrez alors déclarer les revenus de votre activité au moment de la déclaration de revenus. Dans ce cas, vous serez imposé selon votre barème d’impôt sur le revenu.
Il est donc nécessaire de réfléchir à l’option la plus avantageuse vis-à-vis de votre situation personnelle. En effet, dans le cas du prélèvement libératoire, les revenus supplémentaires peuvent vous faire basculer dans la tranche supérieure d’impôt sur le revenu. Il faut donc peser le pour et le contre avant d’opter pour l’une des deux solutions.
La fixation du revenu n’est pas tout à fait libre : attention aux plafonds de revenus !
Avant de fixer sa rémunération d’autoentrepreneur, il convient d’avoir en tête que des plafonds existent en la matière. En effet, depuis le 1er janvier 2018, deux plafonds doivent être respectés par tout autoentrepreneur. Le dépassement de l’un d’eux peut avoir des conséquences importantes (notamment sur le plan financier).
Le premier plafond applicable aux autoentrepreneurs est celui de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Il est fixé comme suit à l’article 293B du Code Général des Impôts pour l’année 2020 :
Si un autoentrepreneur dépasse ces plafonds, il devra s’acquitter de la taxe sur la valeur ajoutée auprès de l’administration fiscale.
Le second plafond à avoir en tête en tant qu’autoentrepreneur est celui du plafond du statut d’autoentrepreneur. En effet, vous serez radié du statut d’autoentrepreneur dans le cas où votre chiffre d’affaires dépasse :
En conclusion, en tant qu’autoentrepreneur, vous pouvez fixer librement votre rémunération. Toutefois, vous devez garder en tête l’ensemble des charges qui pèsent sur vous, ainsi que les plafonds auxquels vous êtes soumis, pour pouvoir calculer vos revenus d’autoentrepreneur le plus justement possible.
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